Après un premier article sur la Sicile, chose promise à Manu&Alex, chose dûe : un second, sur la suite de notre périple sur l’île de Palerme, Syracuse et du mont Etna, de Elvis, Carver & Camilleri…
Celui-ci vous fera découvrir Segeste, Erice et Trapani …
Or donc, c’est après quelques jours à Palerme que nous avons continué notre voyage en Sicile par un tour de l’île en Fiat 600 de location, à commencer par la côté ouest.
À 80km de Palerme, en pleine nature, on trouve Calatafimi-Segeste, un site de fouilles archéologiques où l’on trouvera un théâtre grec et un temple d’époque !
Vue générale de Segeste
Arrivés tôt, le volume des cars de touristes était faible, mais le lieu reste très visité ! Un bus permet de faire le parcours entre le parking, le temple et le théâtre, qui sont sur deux flancs de colline différents. Cependant, si vous avez la forme, je vous conseille vivement de faire le parcours à pied : non seulement vous pourrez découvrir des sites de fouilles supplémentaires accompagnés de jolis panneaux mulitilingues, mais vous découvrirez aussi de magnifiques vues sur cette vallée, que les amateurs de bus ne verront pas.
Le Théâtre de Segeste
Ces lieux historiques sont très impressionnants, et accompagnés d’explications à la fois historiques, archéologiques et techniques sur les fouilles, la vie des habitants de l’époque, et l’histoire de ces lieux, de la Grèce antique à nos jours.
Le temple de Segeste
Le temple est très bien conservé : jamais achevé, il est conservé quasiment dans le même état depuis des siècles !
Le temple de Segeste de près
Trapani
Dans l’élan de Segeste, nous sommes partis ensuite à Trapani, la ville côtière de l’ouest sicilien.
Trapani, avec son golfe et sa presqu’île à l’extrémité ouest de la Sicile.
Après avoir attendu un peu pour cause de pluie, et surtout à cause du vide temporel que représente le créneau 14h-16h en Italie, nous partons visiter la ville.
L’église San Lorenzo à Trapani
Il n’y a pas grand chose à voir à Trapani, mais il suffit de se promener pour découvrir de jolis endroits, des ruelles étroites, l’église San Lorenzo (où un mariage avait lieu), un excellent glacier au bout de la presqu’île etc.
La nef de l’église San Lorenzo, Trapani
Le clocher de San Lorenzo, Trapani
En soirée, après une excellente pizza dans la pizzeria Calvino, et après avoir croisé un monument de l’industrie automobile italienne, (une Fiat 500 orange vif !), nous finissons la journée en montant vers Erice, petit village situé juste derrière Trapani, mais logé tout en haut de la montagne, au bout d’une route aussi sinueuse que dangereuse…
La Fiat 500, monument de l’industrie italienne !
Trapani, dernière vue sur le port avant de partir
Erice, la montagne de Dieu
Erice fait un peu « mont Saint Michel » local : village perché sur une montagne à 750m d’altitude (on y touche les nuages !), constitué de nombreuses et sinueuses petites ruelles pavées, Erice regorge d’églises et châteaux normands, ce qui en fait mécaniquement un lieu très touristique !
l’hôtel du Carmel à Erice, ancien et paisible lieu de repos
Le lendemain de notre arrivée, après dissipation des brumes matinales, nous découvrons une vue magnifique sur la côte, prise ici juste à côté du téléphérique qui permet de monter de Trapani à Erice.
Erice, vue sur Trapani
Erice, vue sur les salins au sud de Trapani
La visite peut commencer : un pass permet de voir quasiment toutes les églises du village, ainsi que le monastère et le beffroi local avec son carillon (d’où son nom : la Campanaria). Ce pass permet de participer au financement de la restauration des monuments éricéens
Erice, Torre Campanaria et Chiesa Madre
Les pavés typiques d’Erice
Nous faisons donc, sur toute une journée, un grand tour dans le village, d’église en château, pour découvrir du baroque (pour changer de Palerme…) et
de magnifiques vues sur les vallées environnantes :
Le chateau Normand d’Erice
Vue sur la vallée nord
Le plus jolie église d’Erice est sans nulle doute la Chiesa Madre, située à côté de la tour Campanaria : une rosace de pierre qui laisse une impression de dentelle, et une nef du même style :
La rosace de la Chiesa Madre, Erice
La nef de la Chiesa Madre, vue sur les voute, Erice
En de nombreux endroits en Sicile, nous avons d’ailleurs pu découvrir de ces motifs de carreaux de céramiques comme celui-ci, pris dans une église d’Erice :
un des nombreux motifs des carreaux du baroque sicilien
Enfin, pour clôturer la journée en beauté, quelques emplettes dans l’une des grandes pâtisseries italiennes présentes à Erice, en l’occurrence ici à la Pasticceria Maria Grammatico :
Les patisseries italiennes, miam !
Au deuxième jour passé à Erice, nous quittons donc ce village, après avoir reçu un procès verbal de stationnement (il n’y a apparemment que 3 places de parking gratuites dans le village…) qu’il faut régler, sachez-le, dans une poste, par mandat…
À suivre dans un prochain billet : Enna, Piazza Armerina, et la Villa Romana del Casale …